Pourquoi veut-on devenir manager ? (Gaël Chatelain-Berry*)

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J’ai écrit un certain nombre de livres sur le management pour expliquer comment bien exercer ce métier, un très grand nombre d’articles pour faire de même et j’ai réalisé hier que je n’avais jamais essayé de répondre à cette question toute simple : pourquoi quelqu’un veut-il devenir manager ?

C’est vrai quoi, pourquoi choisir un métier dans lequel la pression est forte, où vous vous faites engueuler souvent, où les problèmes à gérer du matin sont remplacés par les problèmes à gérer de l’après-midi ? Sadomasochisme primaire ? Il y a probablement un petit peu de cela… mais pas que.

Vous ne le savez peut-être pas, mais j’ai été manager pendant plus de 20 ans. De petites équipes de quelques personnes à des équipes de plusieurs centaines… et j’ai adoré ce métier. Et quand vous managez de grandes équipes, forcément, vous manager des managers, vous les accompagnez, vous les formez ; et c’est cela qui m’a mené à faire le(s) métier(s) que je fais aujourd’hui. Dans ma carrière, j’ai croisé tellement de managers qui étaient un peu perdus, et ce métier me semblait tellement « simple » parce que basé avant toute chose sur le bon sens, que j’ai décidé d’essayer d’expliquer comment bien le faire.

Mais au commencement… il y a quoi ? J’ai entendu beaucoup de manager me dire « ohlala Gaël, qu’est-ce que c’est difficile d’être manager ». Et à chaque fois, je fais la même réponse : « oui, bien sûr, c’est difficile d’être manager, mais, rappelez-moi, qui vous a forcé à accepter le poste ? Aviez-vous un pistolet sur la tempe au moment d’accepter le poste ? ».

Non, bien sûr, devenir manager est un choix ; par contre, dans ce qui pousse quelqu’un à accepter la mission de manager, il y a des éléments qui vont permettre de tenir la pression et d’autres, réels, qui ne le feront qu’à court terme et qui petit à petit vont disparaître jusqu’au point où la personne va se demander « mais pourquoi ai-je accepté d’être dans cette galère ? »

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*Merci à Gaël Chatelain-Berry de nous autoriser à relayer ses articles.

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